jeudi 28 mai 2009

Plus de militaires admissibles à l’indemnité d’opérations spéciales

L’indemnité de la FOI 2 a été rebaptisée indemnité d’opérations spéciales (IOS) et les critères d’admissibilité ont été élargis pour englober les membres du Régiment d‘opérations spéciales du Canada et de l’Unité interarmées d’intervention du Canada. La date d’entrée en vigueur des nouveaux critères d’admissibilités a été fixée au 1er avril 2007.

La décision découle d’une étude de la Direction générale – Rémunération et avantages sociaux, qui a permit de conclure que les tâches du ROSC et de l’UIIC étaient semblables et se déroulaient dans des conditions comparables à celles qu’exécutent le personnel de la FOI 2 occupant des postes de catégories 1 et 2.

« L’objectif de l’IOS consiste à offrir une compensation aux membres du personnel des opérations spéciales en reconnaissance des risques et des conditions extrêmes du milieu dans lequel ils exécutent leurs missions. L’indemnité vise également à attirer et à maintenir en poste les militaires qualifiés », précise Jacques Montpetit, de la Direction– Politique et développement (Solde).

« Le montant mensuel auquel chaque militaire aura droit variera selon le temps passé au sein de l’unité, allant de 675 $ pour un poste de catégorie 1 à 1 233 $ pour un poste de catégorie 2 », souligne le Capitaine de corvette Walter Moniz, officier des affaires publiques du commandement.

« Certains militaires pourraient toucher une importante somme puisque la rétroaction est calculée à partir du 1er avril 2007. Ceux qui y sont admissibles pourraient recevoir leur indemnité d’ici la fin de juin»

Les taux de l’IOS seront les mêmes que ceux ayant été approuvés et déposés par le Conseil du Trésor comme indemnité pour la FOI 2, étant donné qu’il s’agit d’un élargissement de la structure d’indemnité actuelle. L’IOS se divise en trois catégories. La catégorie 1 s’applique au personnel de soutien général, la catégorie 2 comprend les conducteurs et le personnel de soutien rapproché, et la catégorie 3 est réservée aux membres de la force d’intervention spéciale de la FOI 2.

Des moyens technologiques au service des soldats

OROMOCTO (Nouveau-Brunswick) — Les soldats aiment apprendre sans pupitre ni cours magistral; le monde est leur salle de classe.

« Les soldats n’aiment pas se retrouver dans des salles », affirme le Lieutenant-colonel Jean Trudel, commandant du Centre d’instruction du Secteur de l’Atlantique de la Force terrestre (CI SAFT). « Ils préfèrent avoir l’occasion de s’exécuter. »

Grâce à des technologies et à des plans de cours novateurs, le CI SAFT adopte de nouvelles façons d’instruire les futurs chefs subalternes de l’Armée de terre en matière de combat en zone urbaine.

Le secteur d’entraînement intérieur du centre d’instruction d’opérations en zone urbaine est muni d’appareils de surveillance audio et vidéo à la fine pointe. L’équipement peut enregistrer l’action la nuit comme le jour.

Des soldats, prêts à faire feu, pénètrent dans le secteur d’entraînement, portant leur équipement de combat. En quelques secondes, ils neutralisent deux combattants ennemis armés de pistolets et jugent que les pièces de l’immeuble sont sûres.

Les soldats subalternes de l’Armée de terre se sont déjà prêtés à ce scénario typique de nombreuses fois, mais les chefs subalternes et les membres de section du centre d’instruction de Gagetown profitent des enregistrements pendant leur instruction. « Nous avons ajouté la possibilité de fournir de la rétroaction immédiate aux soldats », dit le Lcol Trudel.

Les activités, qui se déroulent autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, sont enregistrées, et un instructeur des opérations en zone urbaine en fait le suivi. On obtient une évaluation impartiale des gestes des stagiaires une fois le scénario terminé.

« Ils peuvent voir s’ils ont été dynamiques, où ils se sont trompés et où ils ont réussi », déclare le Sgt Rick Atkinson, instructeur des opérations en zone urbaine. « Les moyens technologiques dont dispose le centre visent à améliorer l’instruction et à accroître la capacité de survie des soldats dans le théâtre d’opérations. On voit ses erreurs immédiatement et on croit en ses aptitudes. »

Les soldats voient leurs gestes en détail
« Les caméras vous permettent de voir tout ce que vous avez fait correctement et incorrectement », explique le Cpl Matthew Nightingale, carabinier du peloton de présentation. « En vous voyant, vous vous améliorez et vous accroissez votre taux de réussite; c’est ce à quoi les caméras servent. »

Le Lcol Trudel affirme que, grâce au matériel didactique et aux moyens technologiques, les soldats prennent de l’assurance, on gagne du temps en campagne, on économise les ressources, mais aussi l’argent. Le militaire précise aussi que si le centre ne suivait pas l’évolution de la technologie, il ne pourrait pas donner d’instruction de haut calibre.

L'unilinguisme de Borden jugé inacceptable

L'absence de services en français à la base militaire de Borden est « inacceptable » et soulève des questions de « justice fondamentale » pour les militaires francophones, selon le nouvel ombudsman de la Défense nationale, Pierre Daigle.

Lors de sa comparution devant le Comité des langues officielles, Pierre Daigle n'y est pas allé par quatre chemins pour expliquer sa frustration devant l'injustice vécue par les militaires francophones, à la base militaire de Borden, en Ontario, qui est la plus importante base de formation des Forces, où passent 15 000 militaires par an, dont 1500 francophones.

« Je peux dire que les problèmes que nous avons remarqués touchant les langues officielles sont inacceptables », a mentionné l'ombudsman Daigle, selon lequel ce dossier est devenu sa « première priorité » depuis son arrivée en poste, en février dernier. Plut tôt, il avait expliqué que les Forces canadiennes avaient eu un an et demi pour régler ces problèmes de « justice fondamentale » et « n'en ont tout simplement pas fait assez » a dé­­claré M. Daigle. « Les questions relatives à la sécurité, à la santé, à l'entraînement, à la formation et aux services aux gens sont fon­­damentales, a-t-il rappelé.

L'enquête à Borden avait débuté en novembre 2006 après une visite de la base par l'ex-ombudsman Yves Côté. L'ombudsman des Forces a rappelé qu'au début de 2007, les Forces canadiennes avaient informé le bureau qu'ils avaient fait des progrès dans le dossier. « On a envoyé une équipe pour vérifier et il n'y avait rien qui s'était produit à ce moment-là » a-t-il rappelé aux députés, ajoutant que « la majorité des re­­commandations importantes du bureau n'avaient pas encore été abordées ».

Lents à agir

« Pourquoi le temps de réaction est-il si long ? Il faudrait peut-être le demander à ceux qui ont la responsabilité de mettre en place ces recommandations, mais nous, effectivement, on rap­­porte qu'il n'y en a pas assez eu de fait. On dit ça depuis deux ans », a dit l'ombudsman Daigle.

Dans une lettre du mois d'août 2008 au chef d'État-major de la Défense, que LeDroit avait dévoilée en exclusivité, l'ombudsman intérimaire Mary McFadyen l'avait informé de deux do­­maines de préoccupation qu'il jugeait « d'importance critique » au sujet de la formation et des services essentiels de santé et de police.

Le député bloquiste de Gatineau, Richard Nadeau, avait ré­­vélé, la semaine dernière, que les chiffres obtenus du ministè­­re de la Défense révélaient que jusqu'à 77 % de certains cours n'é­­taient offerts qu'en anglais. Il ajoutait avoir aussi entendu dire de bonne source, sans en avoir la preuve, qu'il n'y aurait que 16 cours en français parmi les 600 offerts en aviation à Borden.

Pour le député libéral Jean-Claude D'Amours, de Madawaska-Restigouche, le témoignage de l'ombudsman devant le comité a de quoi inquiéter.

« Les gens à la tête du ministère et à l'État-major, devraient être plus sérieux dans leur travail », a rappelé le député D'Amours. « Imaginez lorsqu'on leur donne des ordres sur le champ de tir ou qu'on va leur donner des ordres sur le terrain, dans un théâtre de guerre, à quelle sorte de situation dramatique on pourrait faire face. »

Un mémorial virtuel pour les soldats morts

Il est maintenant possible d’identifier sur une carte le lieu de naissance et le lieu de décès des soldats canadiens morts au combat en Irak et en Afghanistan.

Sean Askay, un concepteur chez Google Earth, a créé un extraordinaire outil en ligne qui indique le lieu de naissance des soldats canadiens et d'autres membres de la coalition qui sont morts en Afghanistan. L’outil technologique identifie aussi les soldats américains et britanniques morts en Irak de même que leurs lieux de naissance, avec des statistiques sur l’état civil. Une ligne jaune autour de cette planète virtuelle relie le lieu d’origine du soldat et le lieu de sa mort.

À première vue, la carte du monde en bleu et vert semble aussi familière que celle que vous avez regardée la dernière fois que vous avez fait une recherche sur Google.

Mais de part et d’autre des frontières des pays, y compris le Canada, on aperçoit de petites silhouettes jaunes.

Lorsque vous pointez votre curseur sur l’une de ces silhouettes, apparaît alors la photo du soldat avec son nom et son âge.

M. Askay, qui est un ingénieur en informatique de San Francisco et qui n’a aucun membre de sa famille dans l’armée, a planché sur ce projet en dehors de son travail quotidien chez Google. Il a également utilisé les 20% de temps de travail que l'entreprise accorde à ses experts, pour leur permettre de les consacrer à un projet méritoire à caractère social.

«J’admets que cette carte ne reflète qu’une petite partie de l’histoire de ces conflits» écrit Askay sur son blog.

Il dit aussi comprendre qu’il y a de nombreuses victimes civiles qui sont aussi concernées par ces conflits.

Pour le Canada, qui a perdu 118 soldats, il faut en effet ajouter à cette liste un diplomate et deux travailleurs de l’aide.

Cette carte sur les soldats disparus qu’on peut retrouver à l’adresse mapthefallen.org présente aussi parfois des photos et, dans certains cas, des commentaires de parents et d’amis.

Il existe également des liens vers différents monuments qui ont été créés à la mémoire de certains soldats.

Il a fallu 4 années de travail pour rassembler toute l’information et comptabiliser les plus de 5 700 soldats de la coalition morts en Afghanistan et en Irak.

M. Askay a débuté son travail après être tombé sur un site qui rendait hommage à des soldats morts durant ces deux guerres.

«Bien que cette carte n’indique que les lieux de naissance et les lieux où les soldats sont décédés, il est important de se rappeler que chaque homme et chaque femme à une riche histoire» dit-il.

Le cybercrime, la nouvelle course à l'armementLe cybercrime, la nouvelle course à l'armement

Le cybercrime constitue la "nouvelle course à l'armement" pour le ministre fédéral de la Sécurité publique, Peter Van Loan, et cette menace croissante préoccupe tant le gouvernement canadien qu'américain.

En conférence de presse conjointe avec la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, le ministre a insisté sur le fait qu'à chaque jour, des criminels tentaient de pénétrer les systèmes informatiques du gouvernement.

Si les autorités deviennent meilleures pour les traquer, les criminels, eux, s'améliorent constamment pour déjouer les contrôles de sécurité, selon M. Van Loan.

"Nous devenons meilleurs, ils deviennent meilleurs, et je pense que vous allez entendre parler beaucoup plus de ces menaces dans le futur", a-t-il expliqué, faisant référence à l'escalade des technologies de défense qui ont marqué les relations entre l'Union soviétique et les Etats-Unis à l'époque de la Guerre froide.

"Evidemment, le problème de la cybersécurité en est un qui évolue et pour lequel nos gouvernements travaillent sur plusieurs dossiers", a renchéri Mme Napolitano.

Mercredi, Mme Napolitano et M. Van Loan ont annoncé un nouveau cadre de gestion des situations d'urgence, advenant par exemple une nouvelle attaque terroriste ou une catastrophe naturelle.

Les deux gouvernements se sont notamment entendus sur les façons de collaborer pour maintenir la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, dans de pareils cas. La veille, à Detroit, ils avaient convenu d'aller de l'avant avec le programme "Shipride" qui permettra aux forces de police des deux côtés de la frontière de partager leurs bateaux, entre autres pour des patrouilles conjointes.

"Il est possible d'améliorer la sécurité à la frontière sans entraver la circulation légitime des biens et des personnes. Ceux qui croient que la sécurité et le commerce s'opposent ont tout simplement tort", a avancé le ministre Van Loan.

Ces annonces surviennent à quelques jours de l'entrée en vigueur de l'obligation pour les Canadiens de se munir de leur passeport pour entrer chez leur voisin du Sud: dès le 1er juin, il sera impossible de pénétrer en territoire américain sans cette pièce d'identification personnelle.

Apaiser la controverse

Mme Napolitano, qui a déjà dit par le passé que les terroristes responsables des attaques du 11 septembre 2001 étaient passés par la frontière canadienne, a une fois de plus voulu rectifier le tir et apaiser la controverse.

Elle a dit souhaiter que les médias lâchent le morceau puisqu'elle avait admis avoir fait une erreur. Ce sujet n'a pas été à l'ordre du jour de sa rencontre avec le premier ministre Stephen Harper mardi, a-t-elle ajouté.

"Cela n'a pas été discuté. Nous savons - et je sais - que les terroristes du 11 septembre n'ont pas traversé la frontière canadienne. Je regrette que les médias canadiens ne semblent qu'entendre cette mauvaise déclaration que j'ai faite par le passé", a-t-elle déploré.

Le ministre Van Loan s'est d'ailleurs empressé de mentionner que son gouvernement était "passé à autre chose".

Mme Napolitano a par ailleurs refusé de commenter la possibilité d'un rapatriement d'Omar Khadr, ce jeune Canadien emprisonné à la prison de Guantanamo depuis six ans, soulignant que ce ne serait pas approprié pour elle d'en parler publiquement.

"Je ne discute pas de cas particuliers en conférence de presse", a-t-elle simplement indiqué.

Omar Khadr, soupçonné d'avoir lancé une grenade qui aurait tué un soldat américain en Afghanistan alors qu'il n'avait que 15 ans, est le seul ressortissant d'un pays occidental à être toujours détenu à Guantanamo.

Alors que le président américain Barack Obama va de l'avant avec sa promesse de fermer cette prison, plusieurs se demandent quel sort sera réservé au jeune Khadr. Le gouvernement de Stephen Harper refuse de demander son rapatriement et l'administration américaine est, pour l'instant, demeurée muette sur son cas.

mercredi 27 mai 2009

La récession ne ralentira pas de dépense militaire : MacKay

OTTAWA — La baisse économique globale n'empêchera pas les Forces canadiennes de dépenser $60 milliards sur des nouveaux équipements, Ministre de Défense Peter MacKay a déclarer mercredi matin ,devant l'élite d'industrie de défense.

Comme il a réitéré les plans de dépense ambitieux du Gouvernement conservateur pour les nouveaux équipements militaire — les avions, les navires et les véhicules blindés — MacKay a présenté des contrats militaires comme un stimulus important pour les travaux dans les communautés canadiennes pendant les temps économiques durs.MacKay a dit qu'il a apporté à Ministre des Finances Jim Flaherty en Afghanistan pour souligner le besoin de se conserver aux engagements de dépense militaires.

"Le financement sera là, je vous assure. Il est enfermé," MacKay a dit une audience de centaines d'industrie et de représentants militaires assistant à la plus grande sécurité du Canada et au salon commercial de défense.

"Jusqu'ici, M. Flaherty est entièrement derrière nous, qui pourquoi je l'ai emporter en Afghanistan. J'ai voulu lui montrer la première main où une grande partie de cet investissement allait... Tout cet équipement est ce qui sauve littéralement des vies en Afghanistan aujourd'hui." Flaherty est allé avec MacKay en Afghanistan en août dernier avant que le plein effet de la récession actuelle s'est installé.

Plus tôt cette semaine, le ministre des Finances a dit que le déficit du Canada cette année monterait à $50 milliards, au-delà de $34 milliards dans son budget le plus récent.En dépit de la baisse, MacKay a déclaré au groupe que leur industrie avait un rôle important pour jouer dans le fait de persuader des Canadiens que la dépense militaire est bonne pour la santé économique du pays.

"Nous avons besoin de parler en haut de comment l'obtention de défense apporte de grands avantages aux compagnies canadiennes et aux communautés tous à travers le Canada," a dit MacKay.

"Les Canadiens et leurs communautés profiteront des possibilités d'emploi de la haute valeur que votre industrie produit. L'économie canadienne sera revigorée dans l'ensemble par les avantages économiques durables qui s'accumulent par les occasions domestiques et globales dans et au-delà de la défense et de la sécurité." MacKay a dit que la stratégie de défense à long terme du gouvernement cultiverait le budget de défense annuel de $19 milliards de cette année à $30 milliards d'ici à 2027. Pendant ce temps, qui signifiera près de $490 milliards dans la dépense de défense, en incluant $60 milliards sur le nouvel équipement.

MacKay a réitéré l'engagement de son gouvernement à son programme d'avantage Régional Industriel, qui cherche à passer un dollar sur les entrepreneurs basés au Canada pour chaque dollar donné à une compagnie étrangère.Cela signifie des géants de défense américains tels que Boeing et Lockeed Martin, qui ont reçu plus de $1,5 milliards dans les contrats dans les 18 mois derniers doit dépenser maintenant beaucoup d'argent au Canada, a déclaré.Ces retombées favorables régionales sont d'habitude accomplies par les pièces de rechange, les opérations industrielles et les contrats d'entretien à long terme, entre autres.

MacKay a conseillé aussi à l'industrie "de baisser la température" dans ce qui est un processus compétitif chauffé, en disant qu'il y avait l'abondance de contrats pour se promener."Quand il vient à la construction navale, par exemple, il y a assez de contrats de construction navale pour chaque compagnie de construction navale dans chaque port dans le pays au cours des prochaines années ," a-t-il dit, en notant que le gouvernement projette d'acheter 40 à 50 nouveaux navires, en incluant des vaisseaux de garde-côte et des brise-glaces.

MacKay essayait d'apaiser l'inquiétude dans une industrie qui, par moments, a allumé le gouvernement pour ce qui est largement considéré comme un processus d'obtention douloureusement lent. Plus tôt cette année, l'industrie aérospatiale du Canada a divulgué une lettre qu'elle a envoyée à MacKay se plaignant qu'ils perdaient sur les paquets d'avantages régionaux lucratifs. Ces accusations ont mis en colère MacKay à cette époque et il a souligné mercredi qu'il part avec ses collègues d'armoire aux Travaux Publics et à l'Industrie le Canada.

Les initiés de défense disent que les conflits internes entre les départements fédéraux ont ralenti l'obtention, en bloquant particulièrement le fait de soumissionner d'un contrat de $3 milliards pour une nouvelle flotte d'avions de recherches et sauvetages. "Nous comprenons... la frustration avec le processus bureaucratique autour de l'obtention," a dit MacKay."Étant donné la complexité, les prix et ce qui est en jeu, nous avons besoin de mettre en place des vérifications et des balances pour garantir la meilleure valeur pour les dollars de contribuables et l'avantage maximum à l'industrie canadienne et aux travaux."

En se cassant de son texte préparé, MacKay a ajouté que "nous avons besoin de débusquer un peu de plomberie de la bureaucratie... un petit peu du Bol Bien rangé ou de monsieur Plumber, je pense, aiderait."


mardi 26 mai 2009

DND looks at buying light tanks to replace battered Afghan fleet

KANDAHAR, Afghanistan -- The ever-increasing explosive power of roadside bombs in Afghanistan has Canada's Defence Department and the army examining the idea of buying larger, more heavily armoured vehicles to shuttle troops around the battlefield.

Defence sources in Ottawa say the department will consider "a more robust combat vehicle'' as it looks toward eventually replacing the hardy LAV III, which has done yeoman's service in the war-torn region.

Planning is only in the discussion stages, but high-level sources says "broader options'' than just a straight up purchase of more light armoured vehicles are being considered.

The idea would be to pick a vehicle "somewhere between a battle tank and a light (armoured) vehicle'' for soldiers to use in close combat.

Gen. Rick Hillier, the chief of defence staff, said recently that the military is starting to look for a replacement for the LAV III, given the way the Afghan war is chewing up the army's stock fighting vehicles.

The army is interested in buying the next generation of light armoured vehicle, known as the LAV-H, which is heavier, longer, better armoured and engineered with the lessons of Afghanistan in mind.

But defence sources say that consideration is also being given to acquiring some kind of tracked carrier, possibly between 30 to 35 tonnes in weight.

"The Americans, the Germans, the British and the Dutch, the Danes are all looking at their next families of vehicles (and) they'll probably be track,'' said one source.

American forces have for years used the M2 Bradley infantry fighting vehicle, which carries just as many soldiers and has the same 25 mm chain gun armament as a LAV. But the Bradley has much more armour to withstand bombs and runs on tracks, not wheels.

The Germans are developing a new generation of heavy tracked fighting vehicle with Puma, which is expected to begin entering service in 2010.

"There's quite a few out there,'' the source said.

The army is "interested in some other LAVs, but we're just looking at other options right now.''

Canadian soldiers worship their LAVs, but the Taliban have been progressively building bigger explosive charges to plant alongside paved roads, or bury in dried up riverbeds and trails that criss-cross Afghanistan's desert landscape.

The light vehicles handle well both on and off the road, except in boggy terrain where the added armoured and equipment has a tendency to weigh them down.

During an operation in mid-May, an entire platoon of LAV IIIs became stuck in the mud of a farm field on the outskirts of Kandahar City and had to wait for another unit to come and pull them out.

"There's only one swamp in Afghanistan and we had to find it,'' a soldier joked at the time.

Semi-friendly villagers gathered at the edge of the field to gawk at the helpless, huge vehicles, which the Afghans have nicknamed "green monsters.''

Some soldiers said tracked vehicles might not have gotten stuck and left them vulnerable to possible attack, but the point was debatable.

In this kind of hit-and-run war, soldiers know that speed means everything and that's why many of the troops were deeply skeptical of the suggestion that heavier tracked vehicles are the way to go.

Tracks can be more difficult to maintain than wheels, and in a rugged place like Afghanistan things are breaking all the time.

"If it's high maintenance in a country like this where everything has to be flown in because it's double landlocked, you can shut down a whole battle group waiting for parts,'' said Cpl. Darrell Rostek, of 7 Platoon, Charlie Company, of the 2 Battalion, Princess Patricia's Canadian Light Infantry battle group.

"Whereas this thing, it's wheeled. There are pros and cons for both, but you'd better pick the right one.''

A LAV III can still move and fight with more than half of its tires blown.

During Operation Medusa in the fall of 2006, Canadian commanders discovered the LAV IIIs had a tough time getting over the grapefield berms in the Panjwaii district.

It was one of the reasons the army chose to quickly deploy older, tracked Leopard C2 tanks. For that reason, some soldiers think something like an M2 Bradley fighting vehicle would be good addition, as long as the army maintained a mixture of wheeled and tracked vehicles.

"If it came out of the lessons learned, might as well give it try,'' said Cpl. Bryan Rowlandson, a reservist with the Calgary Highlanders.

"It doesn't hurt to try.''


MDN se penche sur l'achat de CV90



OTTAWA - Le Département de la défense veut acheter au moins 20 véhicules blindés chenillés dans les deux prochaines années pour soulager la pression sur l'armée, dont la flotte a été frappé par la
guerre en Afghanistan.

La proposition, que les fonctionnaires essaient d'obtenir par le biais de cabinet, est un élément d'une concentration de 4 milliards de dollars de révision de l'armée de la lutte contre la flotte de véhicules, de la défense a déclaré lundi de sources.L'armée utilise actuellement des véhicules blindés légers , à huit roues, appelé VBL III , véhicules de combat armé d'un canon de 25 mm.

Bien que souple et rapide sur les routes et la terre ferme, l'armée a remarqué que les VBL souvent coincé dans terrain marécageux le long des lits de rivières où les talibans sont de plus en plus choisi de mettre en scène des embuscades. L'un des véhicules est sérieusement prise en considération est le CV90, qui est essentiellement un char d'assaut capable de transporter des troupes, selon des sources de la défense.En termes de taille et de puissance de feu, BAE Systems, le véhicule se situe entre le VBL III et le 64-tonne chars Leopard.Le géant de la défense britannique propose l'industrie canadienne l'occasion de bâtir la tourelle et d'autres composants pour le CV90.

Le monstre de fer de 32-tonne , avec un canon de 35 mm et de l'équipage de trois personnes , offre à peu près le même niveau de protection de chars Leopard, qui a jusqu'à présent survécu à la grève par des talibans de plus en plus des bombes.

La guerre dans la province de Kandahar a eu un lourd tribut à la fois sur les véhicules blindés de l'armée et de stocks de pièces de rechange, affirme l'armée en cours d'évaluation stratégique."Bataille des dommages a éliminé plusieurs stocks de l'ensemble du système de gestion de flotte", a déclaré la revue de 2009-10, écrit par le Lt.-Gen. Andrew Leslie, chef du personnel de terrain, et obtenues par La Presse canadienne."Achats et (système de gestion) n'a pas suffisamment pris en compte les accidents de véhicule."

Leslie a récemment déclaré à la commission du Sénat sur la sécurité et de défense à l'extérieur de taux de service de certains véhicules dans l'ensemble de l'armée est en marche autour de 70 pour cent. Lors de sa déposition lundi devant le comité sénatorial, le Département de la défense du sous-ministre adjoint a déclaré que le matériel pour l'évaluation alarmant n'est qu'un «instantané dans le temps."

Dan Ross, un ancien brigadier-général, a déclaré, dans certains cas, l'absence de techniciens d'entretien ont entravé le retour de véhicules endommagés à la route. «Les véhicules sont difficile à utilisés", at-il témoigné. Jusqu'à 70% des VBL III de l'armée sont rapportés au Canada chaque année pour une "réparation" et sortir de la révision "nouveau", a déclaré Ross. Pourtant, le Département de la défense est la planification d'une mise à niveau importante de son parc de véhicules blindés légers. Cela comprend l'achat éventuel d'une nouvelle version plus grande que le VBL III baptisé LAV-H.

Ce projet aidera l'économie du pays étant donné que le contrat irait à General Dynamics Land Systems, qui a une ligne d'assemblage à London, Ont., Et la remise en usine à Edmonton.Un deuxième pilier du plan serait une mise à niveau de l'armée des transports de troupes blindé M113 ,vieux des années 60. Ross a également dit au comité sénatorial que les contrats seront bientôt disponibles pour utilisé les Leopard 2A4 achetés des Pays-Bas l'an dernier.

L'armée a emprunté 20 char d'assaut dernière génération Leopard A6M de l'Allemagne pour la mission en Afghanistan et promis de les retourner.Mais, Ross a déclaré que ces véhicules seront remplacés par des chars équivalent acheté des Pays-Bas.

lundi 25 mai 2009

Objectifs d'expansion de l'armée: pas avant 2028

Ce n'est pas avant 2028 que seront atteints les objectifs modestes d'expansion de l'armée canadienne fixés l'année dernière par le gouvernement conservateur, selon des documents du budget fédéral.

Et même cette échéance est optimiste, étant donné la difficulté qu'ont l'armée ainsi que les forces navales et aériennes à retenir les militaires dans les rangs, indique-t-on dans le rapport de la Défense nationale sur les priorités 2009-2010 publié récemment.

Les stratégies de recrutement et de rétention du personnel n'ont pas suffisamment évolué pour l'instant pour garantir le respect de ces objectifs, a-t-on soutenu.

Le fait que cela devrait prendre 19 ans pour ajouter aux forces environ 5000 militaires à temps plein - la force régulière - et 3000 réservistes sème l'inquiétude chez certains observateurs politiques et militaires.

L'objectif de mettre en place une force permanente de 70 000 militaires à temps plein et de 30 000 à temps partiel a été établi l'année dernière dans le cadre de la stratégie fortement publicisée de Défense nationale du gouvernement fédéral, qui prévoyait également des hausses régulières du budget militaire.

Mais les conservateurs n'avaient pas précisé d'échéancier.

Le plus récent budget en disait un peu plus long sur la question, soutenant qu'étant donné l'incertitude économique, les objectifs de croissance seraient «prudents».

Jay Paxton, un porte-parole du ministre de la Défense Peter MacKay, a défendu ces objectifs. Il a soutenu que le gouvernement était «en bonne voie pour atteindre sa cible».

M. Paxton n'a pas voulu expliquer pourquoi le gouvernement avait forgé son plan sur près de 20 ans, quel effet cela pourrait avoir sur les Forces armées, et si cette décision avait été motivée par des considérations budgétaires.

Les conservateurs - élus en 2006 en promettant d'élargir les rangs à 75 000 membres de la force régulière et à 35 000 réservistes - ont été forcés de revoir ces chiffres à la baisse dans leur plus récent budget.

Le sénateur libéral Colin Kenny, président du comité de la sécurité nationale et de la défense de la Chambre haute, a soutenu que la nouvelle échéance faisait une moquerie de la promesse des conservateurs de regarnir les Forces armées.

«C'est tout à fait ahurissant, a dit M. Kenny, en parcourant le document. Ils ne nous ont pas donné le ratio par année, mais il se chiffre à environ 280 personnes.»

Le sénateur libéral a affirmé que les conservateurs n'étaient pas prêts à investir les sommes nécessaires pour donner du répit aux soldats, faisant valoir que les missions à répétition avaient contribué au problème important de rétention du personnel.

Activité de programme Chiffres
prévus
2008-2009
Chiffres
planifiées
2009–2010
Chiffres
planifiées
2010–2011
Chiffres
planifiées
2011–2012

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées, pertinentes, adaptées, efficaces et aptes au combat

55 414

55 618

55 716

54 318

Mener des opérations

10 385

10 736

10 857

10 900

Apporter une contribution au gouvernement du Canada, à la société canadienne et à la communauté internationale en fonction des intérêts et des valeurs du Canada

2 649

2 738

2 769

2 782

Total

66 448

69 092

69 342

68 0002

Plus de drones pour les Forces Canadiennes

OTTAWA - Les militaires canadiens projettent d'acquérir "une famille" de drones aériens pendant les prochaines années pour accomplir "des" missions ennuyeuses, sales et dangereuses contre une gamme de menaces à domicile et à l'étranger, en incluant le terrorisme et les états ratés, selon des documents obtenue par la liberté de presses.

Dans le près du terme, les militaires restent concentrés les véhicules sans pilotes, plus communément connus comme les drones, pour fournir le soutien de surveillance en faveur des troupes canadiennes en Afghanistan. Les commandants aînés prévoient aussi un rôle grandissant pour les drones au Canada, surtout le long des littoraux du pays et dans l'Arctique.

"Les drones offrent des capacités de surveillance persistantes sans mettre le personnel de la façon de mal et conviennent bien pour les 'missions ennuyeuses, sales et dangereuses'," expose le "plan de campagne de drones," qui dispose la stratégie des Forces canadiennes pour employer des avions sans pilotes pendant les prochaine années.

"Dans l'avenir, les drones augmentera le nombre, la sophistication et la signification et figurera principalement sur la planification de défense. Les Forces Canadiennes doit être dans une position pour exploiter de nouvelles capacités d'avions sans pilotes quand c'est dans son intérêt de faire ainsi."

Selon le plan, obtenu par le Service d'information Canwest sous l'Accès à l'acte de l'information, les planificateurs militaires voient une augmentation d'utilisations d'avions sans pilotes comme une partie importante d'une stratégie à long terme de transformer les Forces canadiennes dans une "force militaire plus pertinente, affectueuse et efficace."

Les drones remplaceront l'avion complété dans les "activités choisies, en accomplissant ainsi la réalisation plus sûre et plus efficace du prix de missions efficaces," expose le plan, qui a été accompli en mars de 2007. Le plan était d'être reconsidéré annuellement, mais, en réponse à une demande de plus de renseignements, la branche de média de Département de Défense a dit que cela avait besoin de plus de temps.

Le plan dit que les militaires exigeront la capacité de déployer et soutenir "une force n'importe où au Canada ou dans le monde".

"Les Forces Canadiennes doit créer l'empressement intégré, haut et les forces de deployable qui sont efficaces, essentielles et affectueuses. Ils ont besoin d'être capables de s'occuper des menaces intérieures et extérieures qui émanent du terrorisme aussi bien que des états ratés"

Les militaires ont utilisé des drones désarmés en Afghanistan depuis plusieurs années, quelquefois avec les résultats mélangés. Le Département de Défense a acheté un poignée de drones de Sperwer en 2003 et les a déployés dans la province de Kandahar. Mais les Sperwers ont été fondés après une série d'accidents et de plaintes qu'ils ne pouvaient pas manipuler la chaleur et la poussière du désert afghan.

L'année dernière, les militaires ont annoncé qu'ils loueraient plutôt, un plus grand, les avions sans pilotes Héron de la longue endurance fabriqués par MacDonald Dettwiler et Associés de B.C. En même temps, les militaires ont exprimé l'intérêt d'acheter des drones armée, tels que les utilisés par le Pentagone pour forcer des insurgés Taliban et des militants d'al-Qaeda le long de la frontière Afghanistan-pakistanais.

Le plan de campagne suggère que les Forces Canadiennes regarde aussi les avions sans-pilotes "mini-" et même "petit" qui pourrait être déployé par les commandants de section ou lancé des apartir de navires . De tels drones légers incluent la Veuve Noire, un très petit modèle qui pèse seulement trois onces et mesure 15 centimètres.

"Les systèmes sans pilotes miniature ont le potentiel pour satisfaire les besoins de soutien tactiques des Forces Canadiennes. Ils sont faciles à faire marcher, intégrer, maintenir et réparer et leurs charges utiles peuvent être rapidement changées," expose le plan.

Sur le moyen terme défini par le plan, dans les deux à cinq ans prochains, les militaires se concentreront à acquérir des drones qui peuvent fournir la surveillance à long terme, "par voie de terre" au Canada.

Les États-Unis ont déployé des drones Prédator désarmés d'une base à Montana pour contrôler la circulation à travers la frontière canadienne. Cependant, le plan canadien ne mentionne pas spécifiquement d'augmenter la surveillance le long de la frontière.

Aussi à moyen terme, les militaires espèrent au volume en haut la surveillance le long des côtes du pays et dans l'Arctique. Une grande partie de la surveillance Arctique et Maritime est actuellement manipulée par la flotte d'avions CP-140 Aurora, mais le plan soutient que les drones sont nécessaires aussi.

"Avec le plus long littoral du monde touchant trois océans et une petite population et largement dispersée, le Canada fait face à un défi de sécurité nationale immense. Le problème est rendu plus mauvais par l'importance stratégique augmentante de la région Arctique en raison du réchauffement global et de la découverte de nouvelles formations minérales et de pétrole," expose le plan.

"La surveillance aéroportée efficace des vastes régions Arctiques et Maritimes du Canada est sévèrement entravée par les ressources limitées et rapidement diminuantes. Il y a des pressions considérables sur les ressources humaines et les frais d'exploitation de plates-formes complétées, a complété surtout des plates-formes aéroportées."

L'utilisation des avions sans pilotes dans l'Arctique pourrait être la réponse à un dilemme militaire de longue date, a dit Rob Huebert, le directeur associé du Centre pour les Études Militaires et Stratégiques à l'université de Calgary. "Un des défis était toujours comment vous justifiez les dépenses qui sont nécessaires pendant qui fournissent en même temps la surveillance d'une région qui est plus grand que l'Europe," a-t-il dit.

"Les drones seraient moins chers probablement pour courir que les avions et peuvent être armés avec presque la même technologie de surveillance" a-t-il dit

En disposant la liste des désirs militaires, le plan admet aussi que les drones présentent un certain nombre "de défis importants." En plus du manque de la liberté de navigation des avions conventionelles, les drones exigent de grandes quantités de spectre de fréquence et de bande passante de données, dont les deux sont des articles finis.

Près du Pôle Nord, l'antenne de navigation devrait être visée aux satellites à un angle bas, en augmentant la possibilité d'interférence.

Le plan note aussi que les obtentions de drones rescent ont été tourmentées par le prix elevé , pendant que "les taux d'incident" pour les drones à grande échelle doivent être baissés plus près aux niveaux d'avion militaire en général.

dimanche 24 mai 2009

Le nord Canadien

Les vols de cartographie canadiens s'aventurent dans Arctique réclamé par la Russie : fonctionnaires fédéraux.

Le castor commence à repousser contre l'ours dans la discussion sur ce qui contrôle le haut du monde.Les fonctionnaires fédéraux ont confirmé que les vols de cartographie Arctiques du Canada se sont aventurés au-delà du Pôle Nord dans les régions réclamées par la Russie. Les vols sont le premier pas vers la construction d'un cas que la souveraineté Arctique du Canada pourrait atteindre devant le Pôle en dépit de la détermination de la Russie d'étendre sa propre empreinte de pas du Nord. “Nous étudions où approprié pour définir les limites extérieures du plateau continental du Canada,” Jacob Verhoef, les Ressources minérales le Canada geophysicist responsable du projet a dit la Presse canadienne dans un e-mail.

Le Canada et le Danemark ont accompli récemment une série de vols de cartographie collectifs de trois pistes d'atterrissage du Nord pour commencer à étudier la série de montagnes dans l'eau et d'arêtes qui détermineront comment les Nations Unies répartiront la plupart de l'Océan Arctique.On a dit à l'origine que les vols ont fini au Pôle Nord. Mais M. Verhoef confirme maintenant que certains de ces vols ont continué devant le Pôle.

“Nous enquêtons aussi sur la continuité possible de l'arête de Lomonosov au-delà du Pôle Nord et avons recueilli donc des données de soutien au-delà du pôle sur certaines des lignes de vol pendant l'enquête récente,” a dit M. Verhoef. Bien que la Russie n'ait pas classé de revendication formelle pour ces eaux menant jusqu'au Pôle Nord, elle n'a fait aucun secret de son intention de faire ainsi. Aussi, la Russie a entrepris une variété de mouvements qu'un peu de fait de faire s'entrechoquer le sabre d'appel, d'annoncer la formation d'unités militaires Arctiques spéciales à la libération d'un document de politique qui prévient de la possibilité de violence sur les ressources du Nord. Enfin, la Russie a promis systématiquement qu'elle respecterait la Loi de Nations Unies du processus Marin pour installer toutes les revendications.

Un résumé de cette rencontre tenu en février dernier entre les diplomates canadiens et russes a dit que les deux pays, ensemble avec le Danemark, considèrent la réalisation d'une soumission collective aux Nations Unies. Mais le fait le Canada n'a pas accepté simplement le Pôle Nord comme la mesure de ses revendications montre une volonté de jouer un coups dure diplomatique, a dit Rob Huebert au Centre pour les Études Militaires et Stratégiques à l'université de Calgary.

“Nous ne reculons pas sur celui-ci,” a-t-il dit. “Nous allons devoir attendre et voir ce que les Russes font avec cela. Dr Huebert ajoute qu'aucun pays ne doit soumettre des revendications à l'ONU jusqu'à 2013, ainsi il y a l'abondance de temps pour venir à un accord. Enfin, il suggère que la cartographie aérienne signifie que le Canada a l'intention de négocier d'une position de force. “Le gouvernement agit sur sa promesse à ne pas être intimidée. M. Verhoef avertit que la cartographie aérienne est seulement le début de rassembler une revendication.

“Le pas suivant doit analyser ces renseignements [aériens] et décider ensuite ce que, si n'importe quoi, nous devrions faire du point de vue de la collecte des données primaires [c'est-à-dire : le sondage et sismique] dans cette région,” a-t-il écrit.

La cartographie aérienne, "qui lit" le plafond marin en mesurant des changements de minute dans le champ gravitationnel de la Terre, doit être appuyée par les mesures réelles étendues. À cette fin, deux sous-marins miniatures sont couverts d'ardoises pour être déployés sous la glace vers le printemps 2010.

Bien que beaucoup soit fait des estimations d'Enquête Géologiques américaines que l'équivalent de 412 milliards de barils de mensonge de pétrole non découvert sous la glace marine, la juridiction sur le pôle n'apportera pas probablement d'énorme filon de ressource.
La plupart de ces hydrocarbures sont juste de la côte de la Russie. La plupart du reste est sur ou près des plateaux continentaux, qui sont en grande partie dans les juridictions existantes.

Plus de 100 tonnes de drogue saisies

Une opération qui a duré quatre jours dans le sud de l'Afghanistan s'est soldée par la mort de 60 militants et la saisie de 102 tonnes en tout de graines de pavot, d'opium, de morphine, d'héroïne et de haschisch, ainsi que des produits chimiques destinés à la fabrication de l'héroïne.

Il s'agit d'une des prises de drogue les plus importantes réalisées par les forces internationales depuis leur arrivée en Afghanistan en 2001, précise l'armée américaine, qui note dans un communiqué que l'opération a «totalement désorganisé l'un des principaux réseaux narco-criminels du sud de l'Afghanistan».

L'opération conjointe des forces internationales et afghanes a débuté le 19 mais à Marjah, ville de la province de Helmand et le bilan définitif a été confirmé par le ministère afghan de la Défense.

Depuis des années, les responsables occidentaux avaient prévenu que la production de drogue dans le sud du pays, en plein essor, finançait l'insurrection talibane.

Les talibans ont repris le contrôle de vastes zones du sud du pays ces trois dernières années. Quelque 21.000 soldats américains commencent à arriver en renforts dans le pays, principalement dans le sud.


jeudi 21 mai 2009

A la base militaire de Borden; Des cours non disponibles en français

Dans la plus importante école de formation pour les militaires de la Défense nationale au pays, 40% des cours de base et 47% des cours avancés ou de spécialité ne sont pas disponibles en français pour les recrues et militaires francophones.

La situation est encore pire dans les écoles des services de santé et des soins dentaires, où les militaires francophones sont encore moins bien servis dans leur langue: 77% des cours n'y sont pas disponibles en français. En génie, aucun cours avancé n'est offert aux francophones dans leur langue maternelle.

C'est ce qu'on apprend dans les documents obtenus par le député de Gatineau, Richard Nadeau, critique du Bloc Québécois dans le dossier des langues officielles.

A la suite de la controverse qu'avait soulevée l'enquête menée par l'ancien ombudsman des Forces canadiennes, Yves Côté, sur le non-respect des droits des militaires francophones à la base de Borden, en novembre 2006, le député Nadeau avait envoyé plusieurs lettres au ministre de la Défense, ainsi qu'à l'état-major de la Défense, afin de connaître combien de cours de formation étaient disponibles aux recrues et militaires. Non loin de Toronto, Borden est le plus important centre de formation de la Défense et offre des cours à 15000 militaires à chaque année.

Dans la "brique" d'informations reçues, on apprend que pour les écoles de la base de Borden, autres que les écoles des services de santé et des services dentaires, sur les 34 cours de base, 34 sont en anglais et 21 en français. Pour les 111 cours avancés ou de spécialité, les 111 sont tous offerts en anglais et seulement 59 en français.

Pour les écoles des services de santé et des soins dentaires, on souligne que trois-quarts des cours (77%) ne sont pas disponibles en français. Pour les cours avancés de génie électrique et mécanique donnant accès aux postes d'officier, les cours ne sont disponibles qu'en anglais. Seul le cours de base est disponible en français, souligne-t-on.

"Lacunes évidentes"

Les documents fournis ne permettaient pas de savoir quels sont les cours pour lesquels le matériel n'est disponible qu'en anglais. On souligne toutefois que beaucoup d'efforts semblent avoir été faits pour la traduction du matériel, en particulier pour les cours de base. "Des lacunes sont toutefois évidentes pour certains secteurs de spécialisation: soudage, usinage, entretien des tanks, entretien et manutention des conteneurs", souligne-t-on dans le document.

On constate par ailleurs que le tiers des étudiants inscrits aux cours en anglais seulement sont francophones et qu'une aide linguistique peut leur être offerte dans la plupart des cas.

Dans une lettre datée du 7août dernier, l'ancienne ombudsman intérimaire Mary McFadyen, y signalait que l'enquête de son bureau avait permis de constater qu'un grand nombre de cours ne sont pas offerts aux étudiants francophones à la base de Borden, ainsi qu'à Gagetown.

Le commissaire aux langues officielles Graham Fraser a déjà ouvert une enquête sur Borden en 2007, après avoir reçu plusieurs plaintes. Les résultats devraient être rendus publics cette année.

mardi 19 mai 2009

La marine canadienne rame pour trouver du personnel

La pénurie de personnel dans la marine canadienne atteint de telles proportions que les opérations de la flotte pourraient bientôt être sérieusement compromises.

En comptant les postes à combler et les marins qui ne peuvent être déployés, il y a présentement un manque de 1500 personnes à Esquimalt et Halifax.

Selon des documents obtenus par RueFrontenac.com en vertu de la Loi d’accès à l’information, il manque de 24 à 32% de personnel sur l’équipage des navires du pays. C’est au port d’Esquimalt (Colombie-Britannique) que les besoins sont les plus criants: il y a à peine 1231 marins disponibles pour 1806 postes à pourvoir sur les navires en activité de la flotte pacifique.

À Halifax (Nouvelle-Écosse), il y a 1871 marins disponibles pour 2463 postes à pourvoir sur les navires en activité de la flotte atlantique.

Un tableau tiré d’une présentation au commandement maritime datée du 18 novembre permet de voir qu’il y a présentement un total global de 667 postes vacants et que 823 marins ne sont pas disponibles pour aller en mer, étant en congé maladie, annuel, de maternité ou de parternité ou étant déjà déployés dans des opérations non navales ou en période d’entraînement.

«Toute croissance de nos tâches au cours des prochaines années aura pour conséquence de réduire encore plus le nombre de marins disponibles», avertit-on d’ailleurs au bas du graphique.

Problèmes de recrutement
La difficulté à attirer de nouvelles recrues dans cet élément et les départs à la retraite hâtifs expliquent la pénurie de personnel. Une copie du document intitulé «Plan stratégique de contingentement» démontre qu’au 14 novembre, la marine n’avait réussi à enrôler que 442 recrues sur un objectif de 995 têtes, soit un taux de succès de 44%. L’année précédente, les recruteurs avaient embauché 357 personnes pour un objectif de 684 têtes.

Certains métiers très techniques sont plus touchés que d’autres. La marine est ainsi à court d’électriciens, d’ingénieurs, de communicateurs, d’électroniciens, d’opérateurs d’équipement d’informations de combat et d’opérateurs de sonar.

«À la mi-décembre, nous avions recruté 18 des 134 électroniciens navals dont nous avons besoin. À moins qu’une classe entière de futurs techniciens n'attendent de se faire enrôler, ce manque à gagner est pire qu’un défi à long terme, c’est une spirale infernale», écrivait d’ailleurs le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral Drew Robertson, dans un courriel daté du 20 janvier.

Concurrence du privé

«Plusieurs des métiers de la marine en manque d’effectif sont de nature technique. Dans une économie moderne et hautement technologique, les connaissances et les compétences techniques requises pour occuper ce type d’emploi sont les mêmes que celles qui sont recherchées dans le secteur privé. Par conséquent, le défi en matière de recrutement est énorme compte tenu de la forte concurrence sur le marché du travail», a expliqué dans un courriel Dominique Verdon, agente des communications au ministère de la Défense nationale.

«Pour certains métiers, il ne manque que quelques dizaines de personnes; pour d’autres, il en manque plus d’une centaine», ajoute Mme Verdon, en signalant que les forces canadiennes englobent plus d’une centaine de métiers «de médecin militaire, à cuisinier en passant par les musiciens et les techniciens de marine».

À titre d’exemple, la marine n’a aucune difficulté à recruter des manœuvriers, les marins qui s’occupent entre autres des cordages et des activités sur les ponts, mais la formation demandée pour ce métier est minimale.

Difficulté à se «vendre»

Et il y a aussi que la marine est l’élément qui attire le moins les recrues, qui préfèrent joindre l’armée de terre ou la force aérienne.

«Nous avons de la difficulté à “vendre” nos services à travers le pays. La plupart de la population ignore ce que la marine fait exactement», peut-on lire dans une présentation PowerPoint du Groupe de recrutement des forces canadiennes (GRFC) destinée aux hauts gradés de la marine.

Dans un courriel, le commandant du GRFC, le colonel Matthew Overton, souligne que la marine va même manquer d’officiers de surface, ceux-là même qui s’occupent de la navigation et du commandement des navires. Le haut gradé note qu’il faut dissiper les «perceptions négatives» à propos de la marine voulant que l’équipement soit désuet et que la vie soit difficile pour les marins.

Mais la pénurie de personnel ne fait rien pour alléger la tâche de ceux qui font actuellement partie des équipages opérationnels. «La marine s’efforce de combler les pénuries de personnel les plus urgentes et elle étudie des moyens d’accroître la souplesse et la capacité de ses marins, précise Dominique Verdon.

Dans certains cas, les responsabilités sont redistribuées parmi l’effectif en place. Pour un certain nombre de métiers, cette situation peut se traduire par une plus longue période de service en mer.»

Réduire les équipages?

Est-ce que le Commandement maritime songe à réduire la taille des équipages des frégates, comme le veut la rumeur? Mme Verdon indique que «c’est le niveau de préparation opérationnelle du navire qui dicte le nombre de postes qui seront comblés à bord des navires». Ainsi, les frégates qui doivent «assurer un état d’alerte plus élevé» ont un équipage plus complet que celui d’une frégate qui demeurera à quai pour quelques semaines.

La porte-parole ajoute que la situation du recrutement s’améliore. «L’an dernier, la Marine avait 900 postes à combler pour l’ensemble des métiers sous sa gestion, et elle a réussi à en combler environ les trois quarts (ce qui représente une augmentation de 30% par rapport à l’an passé)», signale Mme Verdon.

«Ce problème n’est pas nouveau dans la marine pour certains métiers très spécialisés, indique le lieutenant-colonel à la retraite Rémi Landry. Les impacts immédiats seront sans doute absorbés par le personnel actuel, ce qui signifiera des séjours en mer plus fréquents pour les détenteurs de ces métiers. Et si la situation du recrutement ne s’améliore pas, cela contribuera sans doute à augmenter le niveau d’attrition, tout en affaiblissant la structure des grades dans ces métiers.»

– La marine compte 33 navires de guerre, sous-marins et navire de défense côtière; 19 sont installés sur la côte Est et 14, sur la côte Ouest.

– Pour 2009-2010, les recruteurs de la marine jouissent d’un budget de 3,2M$ pour attirer de nouvelles recrues, dont «740 000$ seront consacrés aux salaires, et 750 000 $ à la modernisation de trois nouveaux autobus de promotion de la marine».

mercredi 13 mai 2009

Une base pour les 22 Chinooks ?...

Le ministère de la Défense nationale recommande au gouvernement fédéral de baser les 16 nouveaux hélicoptères Chinook à Petawawa, en Ontario, plutôt qu'à la base de Bagotville, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, rapporte Le Devoir, mardi.

C'est ce qui ressort d'un document d'analyse du ministère de la Défense préparé le 3 juin 2008 et remis au chef d'Etat-major de la Force aérienne, le lieutenant-général Angus Watt.De plus, l'armée suggère de supprimer le 439e Escadron d'hélicoptères tactiques de Bagotville et de transférer ces 50 militaires à Petawawa pour constituer une unité de soutien aux Chinook.

L'armée envis

age également de démanteler le 438e Escadron de la réserve de Saint-Hubert, au sud de Montréal.Le gouvernement canadien a annoncé en juin 2006 qu'il désirait acquérir 16 hélicoptères Chinook au coût de 4,7 milliards $, y compris l'entretien sur 20 ans et la construction de nouvelles infrastructures pour les accueillir au Canada.

Le ministère de la Défense a déjà analysé quelle serait la meilleure base militaire au pays pour installer les 16 Chinook et l'effectif qui accompagne ces hélicoptères, soit entre 450 et 500 militaires.Selon l'analyse, la base la moins dispendieuse pour installer les Chinook est celle de Bagotville, avec un investissement de 314 millions $, alors que la base de Petawawa fait monter la facture à 338 millions $.

lundi 4 mai 2009

Des acadiens à la guerres

Les Acadiens en en majorité, tout comme les Canadiens français, ne voyaient aucun attrait à participer à la guerre de 1914. Naturellement, les anglophones les accusaient de manquer de loyauté et de patriotisme. Puis, comme toujours en temps de guerre, la propagande se fit intensive. On utilisa les services d'hommes éminents, tels Pascal Poirier et d'autres politiciens acadiens pour prononcer des discours sur l'importance de cette guerre pour la défense de l'Empire, de la France et même de la chrétienté. C'est pourquoi de nombreux Acadiens s'enrôlèrent.

Provenant des Maritimes, les recrues acadiennes étaient embrigadées dans des bataillons anglais où elles ne se sentaient pas très à l'aise. Pour pallier à cet inconvénient et encourager le recrutement, des Acadiens, à la suggestion de Pascal Poirier, organisèrent un bataillon acadien avec Louis-Cyriaque Daigle à sa tête en tant que commandant. L'abbé Jean Gaudet fut nommé aumônier. Ce 165e bataillon fut accepté immédiatement par le gouvernement canadien et les chefs de l'armée. Son commandant Louis-Cyriaque Daigle fut promu au grade de lieutenant-colonel.

La conscription favorisa le recrutement. Le bataillon acadien compta près de 700 soldats et officiers. Il s'entraîna trois mois à Valcartier (Québec) de juin à septembre 1916, puis il fut transféré à Saint-Jean (N.-B.) au début d'octobre pour y occuper ses quartiers d'hiver. Au printemps, il s'embarqua pour l'Angleterre, puis traversa en France, ou il fut affecté à couper du bois dans les forêts pour la construction de ponts par les alliés. Et l'armistice arriva.

La majorité des Acadiens n'ont pas pardonné la conscription aux conservateurs alors au pouvoir à Ottawa. Par la suite, et pendant des décennies, les libéraux cultivèrent ce ressentiment dans les régions acadiennes pour recueillir des suffrages aux élections jusqu'à la Seconde Guerre mondiale quand eux-mêmes cette fois imposèrent la conscription.

Le même scénario, avec d'autres personnages, mais la même propagande, se déroula à la guerre de 1939. La conscription fut encore imposée. Beaucoup d'Acadiens s'étaient déjà enrôlés volontairement, mais cette conscription ne plut pas davantage aux Acadiens que celle de la Première Guerre.

Les Forces canadiennes ont démantelé un fort de l'armée afghane

KANDAHAR, Afghanistan — Les Forces canadiennes ont pris part au démantèlement complet d'un fortin de l'armée afghane situé au coeur du pays taliban, à l'ouest de Kandahar, en Afghanistan - premier signe d'une tentative de reprise en main des zones urbaines, en priorité.

Le Groupement tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment de Valcartier a ainsi mené sa première opération, depuis son déploiement en mars-avril, avec succès, au dire du commandement canadien, qui ne conçoit pas ce mouvement comme un repli, mais comme un repositionnement.

Les Canadiens ont essuyé des tirs et ont été menacés par des bombes artisanales, mais personne n'a été blessé.

L'opération a été "extrêmement bien exécutée, bien synchronisée", a témoigné, dimanche, au cours d'une séance de breffage à l'aérodrome de Kandahar, un officier qui a participé à la planification et dont on ne peut révéler l'identité.

Du 26 au 30 avril, une centaine de véhicules blindés et 400 soldats canadiens ont travaillé à ce chantier logistique d'envergure à Mushan, à environ une cinquantaine de kilomètres de la ville de Kandahar, en collaboration avec quelque 100 soldats afghans ainsi qu'avec le 2e Bataillon du 2e Régiment de la 1re Division d'infanterie américaine, qui bouclait une zone d'interdiction aux alentours.

C'est l'armée afghane qui a demandé à rapatrier à Kandahar cette compagnie isolée de 64 soldats et leurs huit mentors canadiens, parce que l'avant-poste était devenu apparemment superflu dans le dispositif de défense de la province, selon les renseignements fournis par les Forces canadiennes.

Selon le major Stéphane Briand, du Royal 22e Régiment, il ne s'agit pas d'un repli qui cède du territoire aux talibans, mais bien d'un "repositionnement" des forces.

"Le général Bashir (le commandant de l'armée afghane) voulait recentrer ses force au sein de la ville de Kandahar même, où se situe le bassin de population, pour augmenter le niveau de sécurité", a déclaré en entrevue, dimanche après-midi, le major, originaire de Saint-Prime, au Lac-Saint-Jean.

"Une contre-insurrection, ça se joue sur plusieurs fronts, nous sommes mobiles, nous restons agiles", a-t-il expliqué.

Les Afghans ont demandé l'aide des Canadiens parce qu'ils ne disposaient pas des moyens nécessaires pour effectuer l'opération. Le démantèlement complet s'imposait, pour éviter que les insurgés n'investissent l'ouvrage fortifié, qui était situé à la pointe d'une péninsule, au confluent de deux rivières.

Les médias intégrés aux Forces canadiennes en vertu d'un protocole, comme La Presse Canadienne, avaient été informés au cours de la dernière semaine de la tenue de l'opération, mais n'avaient pu en rapporter les détails, pour des raisons de sécurité.

Une grande manoeuvre de diversion a d'abord été exécutée plus au sud. Puis, les deux compagnies canadiennes ont pris la route et ont mis 26 heures pour se rendre, plus rapidement que prévu à l'origine. Le démantèlement des équipements, des tentes, etc, a ensuite été effectué. Enfin le matériel a été ramené, et les troupes canadiennes ont regagné leurs avant-postes. Le soutien aérien était disponible, mais n'a pas été sollicité.

Les talibans ont tiré à quelques reprises, mais les Canadiens ont riposté et "les combats n'ont pas été soutenus", a résumé le major Briand. Moins d'une dizaines d'engins explosifs ont été neutralisés. L'un d'entre eux a endommagé un tank.

"Les soldats ont bien réagi, a fait savoir le major Briand. Nous avons réappliqué ce que nous avons appris en entraînement."

C'est la fin d'une présence permanente dans ce secteur, a admis, durant la séance de breffage, l'officier qui était engagé dans la planification de l'opération, en ajoutant que l'avant-poste de l'armée afghane avait une "influence limitée".

Beaucoup des villages des environs sont "ouverts aux talibans" et l'avant-poste de Mushan n'a jamais contrôlé la zone, a justifié le porte-parole.

"On ne peut être fort partout en même temps", a-t-il poursuivi, en précisant que des "patrouilles sporadiques" continueront de parcourir le territoire.

Selon l'officier, il n'y pas nécessairement plus d'insurgés dans cette zone. L'arrivée d'un bataillon américain à l'Ouest a plutôt comprimé leur zone d'action, ce qui fait qu'ils sont maintenant davantage concentrés.

Il a précisé qu'en vertu des renseignements colligés dans la zone de Mushan, il n'y avait pour l'instant pas de signe de "reprise" du territoire par les insurgés. Aussi, les Forces canadiennes surveillent attentivement la région de Mushan, pour être prêtes à agir en cas de représailles.

Le "repositionnement" de Mushan correspond à la nouvelle stratégie des Forces canadiennes, qui entendent assurer la sécurité des zones populeuses de la province de Kandahar et laisser l'arrière-pays, le sud-ouest et le nord, aux alliés américains, plus nombreux en raison de l'arrivée graduelle des 21 000 soldats supplémentaires promis par le président Barack Obama.

En 2007-2008, des poches de résistance avaient apparu dans la région de Mushan et autour, des suites de l'opération Medusa, une grande offensive menée par l'OTAN, avec en première ligne les Canadiens.

En mars 2008, dans cette même région, un soldat canadien, Michael Yuki Hayakaze, âgé de 25 ans, du Lord Strathcona's Horse, avait perdu la vie, au cours d'une attaque apparemment coordonnée, qui pourrait avoir été l'oeuvre d'un groupe plus radical de talibans, mené par Maulavi Jalaluddin Haqqani.

La marine est furieuse

Le département de la défense nationale du Canada , a annoncé aujourd'hui que la marine canadiennes aura besoin dans un future proche de quelque 400 nouveaux personnels militaires pour les programmes de nouvelles acquisitions d'équipement ,mais pour cela ils faudra accepter plus de gens qualifié dans leur rangs.

L'augmentation de personnels est un gros problème puisque avec tout les achats d'équipements de plusieurs milliards de dollars pourrait être ralenti dans les prochaines années. Le vice amiral Drew Robertson à déclaré que la marines canadiennes et à sa plus petite capacité de l'année et tout de même essais temps bien que mal de trouvé le maximum de personnels pour mètres à bien des opérations et exercices maritimes. "Je suis très concerné avec l'habilitée des FC de donné suffisamment de personnels pour continué de délivrés les équipements."

Le future des Forces Canadiennes reste très à risque.

Drew Robertson a rajouté que les FC ont besion de 400 nouveaux personnels militaires et civiles aux alentour de 2011-2012 pour les nouveaux projets. 3 000 personnels basé généralement à Ottawa seront nécessaire cette année mais seulement 151 est disponible pour le moment.

Ottawa a déjà annoncé le projet de modernisation des frégates de classe Halifax , d'acheter des nouveaux navire de ravitaillement et construire une nouvelle flotte de navires de patrouilles pour l'arctique et des opérations de défenses côtières, qui sont en ce moment entrain d'être planifié. En additions , la marine prévoit un remplacement de la flottes de frégates et de destroyers. Le coûts estimé pour tout les projets navale est d'environ $20 milliards de dollars

Le département de la défense n'a fait aucun commentaires "aucune informations avec les compagnies et les plan/stratégie vont être remit après que le processus vont commencer" .

Le ministre Dan Ross, admet que les processus d'acquisition ce font lentement mais que le succès sont nombreux dont celui des acquisition des avions de transport stratégique CC-177 Globe Master III en 2006-2007.

Mais reste que certain sont encore assise dans un coin. Le programme du Joint Support Ship à $2.1 milliards de dollars c'est brusquement arrêté l'an dernier , après que les appels d'offres non pas satisfait les exigences des Forces Canadiennes avec le budget du gouvernement. Le département de la défense nationale souhaite avoir plus de détails sur le projet d'ici l'été 2009.

En addition , le département de la défense national à avouer plutôt que les projets totalisant $10 milliards de dollars ,sont à risque due au manque de supervision et d'autorité.

Ross a toute de même avouer que les médias a crée une perceptions qu'ils ont des problèmes avec les acquisitions. Mais le sénateur libéral , monsieur Colin Kenny , analyste du comité de la défense avait dit qu'il est très concerné que si le gouvernement n'est pas capable d'avoir plus de personnels d'ici peu , la constructions des navires auront de très gros problème.

"Ils sont mieu de commencé tout de suite avec l'idée de comment dealer avec le problème avant que la construction navale ont de très gros problème" dit Kenny. Il a suggerer d'avoir des civiles dans le contrat pour surveiller certain programes.

Le chef de la défence , Gen. Walter Natynczyk croit que l'un de ses plus grands défis est d'aquirire des nouveaux équipements dans le secteur des chantiers navals. Kenny dit que la marime à suffisament de personnels pour avoir les équipements. Il dit que c'est le bon moment pour les Canadiens de s'enroler dans les FC due à la crise économique et la ressesion.

Roberson a noté que en 2008 , la marine canadienne avait perdu 964 personnels sur les 8,541. L'an dernier la marine avait indiqué avoir perdu 400 personnels. Ils ont prédit que entre 2011-2012 la marine aura 1000 marins en moins , mais la perte de personnels semble arrivé plus vite que prévue. La marine à reduit le nombres atteint de sont recrutement en 2004.

Le sénat de la comminauté de la défence voulaient une augementation de la forces régulières à 90 000 , mais le gouvernement de Stephen Harper a misé autours de 70 000 "vous n'allez pas recevoir assez de personnes si vous mettez le bar en bas de 70,000" ,dit Kenny.

Robertson avertit aussi dans son évaluation que les réserves navales perdent le personnel qualifié, bien que certains d'entre ceux changent à la marine régulière. Enfin, la perte affecte la capacité de la marine de fournir des équipages à ses vaisseaux de défense côtiers, il a ajouté.

vendredi 1 mai 2009

Exercise Trident Fury 2009

Les navires canadiens de Sa Majesté (NCSM) Calgary, Regina, Edmonton et Whitehorse quitterons le port d’Esquimalt le lundi 4 mai à partir de 8 h 30 dans le cadre de l’exercice Trident Fury.

Cet exercice permettra à plus de 1 000 participants des Forces canadiennes et de la Marine américaine de s’entraîner lors de manœuvres navales tous azimuts. Des navires et des aéronefs effectueront des tirs de surface et aériens réels afin de perfectionner leurs habiletés en matière d’opérations en temps réel dans un environnement de coalition.

L’exercice Trident Fury sert avant tout à évaluer en mer les stagiaires du cours d’officier de la salle des opérations. Ceux-ci viennent de terminer une année intense de cours et d’entraînement sur simulateur pour apprendre comment diriger un navire de guerre dans l’environnement à menaces multiples hautement technique et complexe d’aujourd’hui. Les stagiaires du cours de directeur de gestion de l’information de la Marine procéderont également à leur évaluation en mer au cours du même exercice.

L’exercice Trident Fury 2009 comprendra la participation des quatre navires de guerre de la Flotte du Pacifique ainsi que le navire de la Marine américaine USS Shoup et un destroyer lance-missiles de la classe Arleigh Burke.

Les aéronefs participants comprendront des hélicoptères CH-124 Sea King du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes basés à Patricia Bay, en Colombie-Britannique, un aéronef de patrouille maritime CP-140 Aurora du 407e Escadron de patrouille maritime basé à Comox, également en Colombie-Britannique, et des CF-18 Hornet du 409e Escadron d’appui tactique de Cold Lake, en Alberta.